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L'Iran prêt à une coopération "maximale" si son dossier reste à l'AIEA
30/04/2006 15:39
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L'Iran prêt à une coopération "maximale" si son dossier reste à l'AIEA AFP 30.04.2006 - 12:15
L'Iran est prêt à une coopération "maximale" si son dossier nucléaire reste à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et n'est pas envoyé au Conseil de sécurité de l'ONU, a déclaré dimanche le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères.
"Si l'AIEA et le Conseil de sécurité s'engagent à ce que le dossier nucléaire iranien soit examiné par l'Agence, nous sommes prêts à une coopération maximale", a déclaré Hamid Reza Assefi lors de son point de presse hebdomadaire, retransmis par la télévision d'Etat.
"Si leurs décisions (des membres du Conseil de sécurité) sont raisonnables, nos décisions le seront aussi, si leurs décisions sont radicales, les nôtres le seront aussi", a déclaré M. Assefi, interrogé sur la menace de Téhéran de suspendre sa coopération avec l'AIEA.
"La question de la suspension de l'enrichissement n'est plus à l'ordre du jour", a ajouté M. Assefi.
Après le rapport du chef de l'AIEA, Mohamed ElBaradei, remis vendredi au Conseil de sécurité, les cinq membres permanents de l'instance onusienne (Chine, Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie) et l'Allemagne doivent se retrouver le 2 mai à Paris au niveau des directeurs politiques.
Le 9 mai, ce sera au tour des chefs de la diplomatie des six pays de se rencontrer à New York pour examiner la question nucléaire iranienne et tenter d'adopter une démarche commune face à l'intransigeance de l'Iran.
L'ambassadeur chinois auprès de l'Onu, Wang Guangya, a déclaré samedi à Chicago son pays était opposé à une résolution du Conseil de sécurité pour contraindre l'Iran à arrêter l'enrichissement de l'uranium, jugeant une telle résolution "dangereuse".
La Russie est également opposée à une telle résolution alors que les Occidentaux sont favorables à un texte se référant à l'article VII de la charte de l'Onu qui ouvre la porte à des sanctions, voire, en dernier ressort, à une action militaire.
"Je conseille aux participants à la réunion de Paris de ne pas utiliser le langage de la force et de la menace car cela ne donnera pas de résultat", a déclaré M. Assefi.
"Les participants à la réunion de Paris et à celle de New York doivent savoir que le programme nucléaire iranien correspond à la volonté générale des Iraniens et qu'il est irréversible", a déclaré de son côté Mohammad Saïdi vice-président de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique (OIEA), cité par l'agence officielle Irna.
Dans son rapport, M. ElBaradei écrit que Téhéran n'a pas suspendu l'enrichissement de l'uranium comme le lui demandait le Conseil dans une déclaration non contraignante.
Le rapport conclut également que Téhéran n'a pas coopéré entièrement avec les inspecteurs de l'AIEA pour déterminer si son programme nucléaire était pacifique ou à vocation militaire.
Pourtant, M. Saïdi a répété que le rapport de Mohamed ElBaradei, "était technique et juridique", sous entendant qu'il n'était pas politique.
Le porte-parole de la diplomatie iranienne a également déclaré que l'Iran désirait trouver un accord pour commencer "l'enrichissement au niveau industriel et étudiait différents plans pour cela".
Téhéran fait la distinction entre la recherche en matière d'enrichissement, qu'il a commencée le 10 janvier dernier, et l'enrichissement industriel.
Les responsables iraniens ont affirmé vouloir installer quelque 3.000 centrifugeuses d'ici la fin de l'année iranienne (20 mars 2007), ce qui leur permettra de passer ensuite au stade industriel de l'enrichissement.
L'Iran a annoncé le 11 avril avoir fait fonctionner une cascade de 164 centrifugeuses, réussissant à enrichir l'uranium à 3,5%.
Samedi, le président ultraconservateur iranien Mahmoud Ahmadinejad avait affirmé que son pays ne renoncerait "jamais" à son programme nucléaire malgré les risques de durcissement au Conseil de sécurité de l'Onu.
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